POURQUOI

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Pourquoi tant de Haine ?

En 1977, j'avais trouvé le financement de l’Encyclopédie des peuples, l’œuvre de ma vie. Il suffisait que Jacqueline Joubert de France 2 dise oui. Oui à Mazinger Z. La série de dessins animés que j’avais découverte au Japon. Une affaire en or. Les bénéfices m’auraient rendu totalement indépendant. L’appel téléphonique attendu a bien été effectué, mais il ne m’est pas parvenu. Un intermédiaire, un initié, semble être intervenu. L’homme qui figure sur cette image le connaissait. Quelques après, il s’est acheté un château de … vingt, trente pièces ? N’ayant jamais été invité par ce … - c’était pratiquement un ami … on faisait des parties de baby-foot en bas de son bureau à Marubeni France - je ne peux vous dire. Mais un grand château. Le prix de l’Encyclopédie des peuples. Dans la bulle, il est écrit : T’as-vu mon château ?

Mon rapport avec le milieu éducatif est troublé. A 10 ans, l’instit-là, le hussard noir de la République, me déclare inapte à l’enseignement du collège. Tous ceux de l’Oise me sont fermés. Un mien oncle déclare que je vis chez lui, ce qui me permet une translation furtive dans la Somme. L’année suivante, je la finis au tableau d’honneur avec sept prix : mathématiques, sciences, géographie, récitation, orthographe, littérature, composition … Ai-je croisé le chemin d’une fée ? Court répit : en fin de 3ème, le beau-frère de celui dont je parle en bas à gauche, me déclare inapte à l’enseignement du lycée. Rebelotte. Comme je souhaite devenir pilote d’avions, je passe le concours de l’ETA, l’école qui a marqué l’histoire de la formation aéronautique en France. Je suis admis. Bon, qu’est-ce que ça prouve ? Et cela continue … J’arracherai un D.E.A., puis un poste de maître de conférences. Là, tout le monde la ferme. [Circulez, l’école n’est pas faite pour vous].

Mon rapport avec le milieu éducatif est trouble. A 10 ans, l’instit-là, le hussard noir de la République, me déclare inapte à l’enseignement du collège. Tous ceux de l’Oise me sont fermés. Un mien oncle déclare que je vis chez lui, ce qui me permet une translation furtive dans la Somme. L’année suivante, je la finis au tableau d’honneur avec sept prix : mathématiques, sciences, géographie, récitation, orthographe, littérature, composition … Ai-je croisé le chemin d’une fée ? Court répit : en fin de 3ème, le beau-frère de celui dont je parle en bas à gauche, me déclare inapte à l’enseignement du lycée. Rebelotte. Comme je souhaite devenir pilote d’avions, je passe le concours de l’ETA, l’école qui a marqué l’histoire de la formation aéronautique en France. Je suis admis. Bon, qu’est-ce que ça prouve ? Et cela continue … J’arracherai un D.E.A., puis un poste de maître de conférences. Là, tout le monde la ferme. [Circulez, l’école n’est pas faite pour vous].

Il n'y a rien d'autre à dire que c'est Liane. Elle a 19 ans lorsque je la rencontre et je sais que le vais passer ma vie avec elle.

12 janvier 1967. A 18 h, la directrice de l’IDHEC m’offre de places pour La Prise du pouvoir par Louis XIV de Rossellini à la Pagode. À 18 h 30 au resto U, je contemple une fois encore la démarche singulière de cette grande fille, allant changer l’eau de sa carafe en verre. À 18 h 45, je me lance : je l’invite. À 20 h, la Pagode. Le film est médiocre, mais qu’importe. À 23 h, rue Miromesnil, au pied de son immeuble. Elle me dit : Merci. Et c’est bien tombé, c’est mon anniversaire. Sans hésiter, nous repartons. Les Champs-Élysées jusqu’au Drugstore de l’Étoile. Sorbet au cassis. On fait connaissance. Je tremble. Retour vers Miromesnil. Mademoiselle, je vous souhaite à nouveau … Bonne nuit. Direction place Victor Hugo. Six étages par l’escalier de service. Je le sais : cette gamine de 19 ans va compter dans ma vie. Dans moins de deux ans, nous fêterons les soixante ans de notre rencontre. Regardez bien : son image illumine et rafraîchit cette page un brin sinistre.

Le gamin assis sous la caméra en 1968 a bien grandi. Il est devenu producteur et réalisateur de films. Une personne considérée comme importante. Un monsieur très écouté. Que dire encore de lui ? Le plus important à mes yeux : il réécrit l’histoire du tournage du film Wonder. Cela lui a permis d’utiliser Wonder dans deux films qu’il a produits et/ou réalisés, sans jamais me verser les droits de production. Je suis pourtant le seul détenteur de ces droits depuis que, en 1972, Marin Karmitz me les a rétrocédés après — et c’est là que c’est drôle — que cet ex-gamin les lui avait cédés à l’automne 1970. Il me doit plusieurs milliers d’euros. Et je n’ai rien pu faire, parce que, encore une fois, lui est riche… et moi, je suis un plouc, incapable de me payer un avocat.

Le gamin assis sous la caméra en 1968 a bien grandi. Il est devenu producteur et réalisateur de films. Une personne considérée comme importante. Un monsieur très écouté. Que dire encore de lui ? Le plus important à mes yeux : il réécrit l’histoire du tournage du film Wonder. Cela lui a permis d’utiliser Wonder dans deux films qu’il a produits et/ou réalisés, sans jamais me verser les droits de production. Je suis pourtant le seul détenteur de ces droits depuis que, en 1972, Marin Karmitz me les a rétrocédés après — et c’est là que c’est drôle — que cet ex-gamin les lui avait cédés à l’automne 1970. Il me doit plusieurs milliers d’euros. Et je n’ai rien pu faire, parce que, encore une fois, lui est riche… et moi, je suis un plouc, incapable de me payer un avocat. [Bulle : Willemont tenait le micro !]

Viviana Pâques avec laquelle j’ai travaillé longtemps sur les Gnawa, disait déjà du patron de ce mec : laisse tomber, c’est un con. Moi ? Je n’ai rien d’autre à dire que … son directeur de thèse et lui sont des chercheurs dont on se souviendra encore dans mille ans. Vous savez ce qu’est le second degré ? Vous me rassurez. Le mec en question avait déjà titillé Viviana Pâques sur les marges. Sur son mari par exemple. Georges Pâques. Une sommité dans son domaine. Mais il y a quelques années constatant qu’au Maroc le travail de recherche de l’une est célébré au Maroc, alors que le sien est un peu dénigré, par jalousie, pas ... humanité, il a contribuer à former une association immatérielle de malfaiteurs scientifiques. Il pratique le trumpiste. Il répète sans réflexion, tout ce qui peut nuire à ce qui ne l’apprécient pas. [bulle : Son informateur, pour toucher de l’argent, inventait des rêves et elle gobait tout.]

Principale qualité ? Volonté. Gros défaut ? Egoïsme. Elle a reconnu en public, le jour de son pot de départ d’Arte, qu’elle me devait un peu, beaucoup, … mais pas passionnément. Bien qu’invité, j’ai donc refusé de m’y rendre. La raison ? L’amitié, c’est comme l’amour. Cela n’a pas d’existence propre. Seules les marques d’amitié donnent du sens au mot. Il aurait fallu qu’elle accepte de perde deux ou trois heures sur dix ans pour me faire plaisir. Mais elle n’avait plus d’intérêt à le faire.

Principale qualité ? Volonté. Gros défaut ? Egoïsme. Elle a reconnu en public, le jour de son pot de départ d’Arte, qu’elle me devait un peu, beaucoup, … mais pas passionnément, j’y ai veillé. Bien qu’invité, j’ai donc refusé de m’y rendre. La raison ? L’amitié, c’est comme l’amour. Cela n’a pas d’existence propre. Seules les marques d’amitié donnent du sens au mot. Il aurait fallu qu’elle accepte de perdre deux ou trois heures sur dix ans pour me faire plaisir. Mais elle n’avait plus d’intérêt à le faire. Je ne pouvais plus rien lui offrir. [bulle : je dois beaucoup à Willemont].

Quand mes doigts touchent un document ou une photo qui me rappelle cet individu, un seul mot me vient aux lèvres : ... Peut-être le même que le mien lorsque vous aurez pris connaissance du contenu de la page qui le concerne. Un instant. Il faut que je sorte une seconde. J’ai trop parlé de lui : j’ai envie de vomir. [Dans la bulle il est écrit : Les Willemont ont vendu une copie – encore ? – de Wonder à la télé finlandais.]

Pas de BD ici. Profitez du charme de cette jeune femme de 21 ans en 1981, l’année Mitterrand. Quinze ans m’amitié, de tendresse. Mais patatrac, il y a la lettre recommandée du 30 octobre 1996 que je n’ai jamais digérée ... Elle aimait pourtant dire : Ah, ça c’est classe ! [Bulle : Je reconnais, ce n’est pas classe !]

Ce fut notre année sabbatique. Liane et moi étions encore étudiants. Nous avons passé 12 mois en Hongrie. J'ai complètement oublié pourquoi Liane et Buci étaient en admiration devant cette charrette du côté de la frontière avec la partie ukrainienne de l'Empire URSS. Il avait aussi Feri, Eve et bien d'autres. Ils nous manquent. Heureusement que nous connaissons quelques belles personnes en France qui comblent notre besoin d'amitiés.

Ce fut notre année sabbatique. Liane et moi étions encore étudiants. Nous avons passé 12 mois en Hongrie. J'ai complètement oublié pourquoi Liane et Buci étaient en admiration devant cette charrette du côté de la frontière avec la partie ukrainienne de l'Empire URSS. Il avait aussi Feri, Eva et bien d'autres. Ils nous manquent. Heureusement que nous connaissons quelques belles personnes en France qui comblent notre besoin d'amitiés.

N’ayant pas de photo, j’ai souhaité raconter l’histoire de ce petit garçon en BD. Mais comme il y a de la violence, Copilot a refusé de me dessiner les scènes que je lui décrivais. Nous avons donc décidé d'utiliser la démarche de l'allusion. La bulle précise : Violence oui. Mais quand même pas ce que vous pensez

Tous ces médecins attendent qu’un des leurs ait ma peau afin de m’autopsier et comprendre comment j’ai pu résister aux actes irresponsables et incompétents de nombre d’entre eux. [Bulle : Ce n’est pas un sapiens, mais un néandertalien]

Tous ces médecins attendent qu’un des leurs ait ma peau afin de m’autopsier et comprendre comment j’ai pu résister aux actes irresponsables et incompétents de nombre d’entre eux.

Les pn

Avare, avaricieux, avide, cupide, grigou, grippe-sou, harpagon, ladre, lésineur, mesquin, parcimonieux, pignouf, pince-maille, pince-vinaigre, pingre, pleure-misère, radin, rapace, rapiat, rat, regardant, serré … étant donné le nombre de synonymes, il s’agit d’un multi-séculaire comportement. Liane et moi, on déteste. On évoquera quelques mécomptes.

Les rats. Lorsqu’on observe les premiers mammifères, l’Adelobasileus particulièrement dont nous descendons, sa ressemblance avec le rat est impressionnante. J’ai posé ensuite la question : si les humains disparaissaient, quels animaux domineraient la Terre ? Réponse : les fourmis et les termites, les corvidés, peut-être les cétacés et quelques carnivores mais, surtout, les rats. Dont l’intelligence, l’adaptabilité et le charisme, ont fait la réputation de leurs représentants humanoïdes, sous le regard de La Fontaine. J’en ai rencontré beaucoup.

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28 février 2006, jour d’anniversaire de Maurice. Je me souviens bien. J’appelle cette personne-là, de sa part. Au téléphone, elle m’impose … Je suis très occupée. Rappelez-moi dans quelques jours. J’accepte de faire antichambre parce que je viens de la part de Maurice. Moi, je n’aurais jamais rappelé, sachant qu’ils avaient travaillé plusieurs années ensemble. E-mail, par-ci, SMS par-là. Le temps passe. Vers la fin, il m’est sommairement répondu ... Après l’inauguration du Musée. Le Musée ? Celui du quai Branly, bien entendu. Le 6 juin, plus de 3 mois plus tard, le musée est inauguré. Maurice est présent. Deux ou trois jours, j’appelle à nouveau. On me fait l’honneur de me recevoir. J’entre dans le bureau de cette antipathique personne … Qu’attendez-vous de moi. Elle n’a même pas lu la note de 20 lignes adressée la veille. Je … Elle m’interrompt … De toute façon, ce n’est pas moi qu’il faut voir … Je ne reviendrai jamais au Musée.

28 février 2006, jour d’anniversaire de Maurice. Il m’a demandé d’appeler cette personne. Ils ont travaillé plusieurs années ensemble. Au téléphone, elle m’impose … Je suis très occupée. Rappelez-moi dans quelques semaines. Comme je viens de la part de Maurice, j’accepte de faire antichambre, mais ce n’est pas mon genre. E-mail, par-ci, SMS par-là. En avril, il m’est sommairement conseillé : venez après l’inauguration du Musée. Le Musée ? Celui du quai Branly, bien entendu. Enfin, le 6 juin, plus de 3 mois plus tard, le musée est inauguré. Maurice est présent. ON me fait l’honneur de me recevoir le 11, lendemain de la Trinité. Comme quoi. J’entre dans le bureau … Qu’attendez-vous de moi - elle n’a même pas lu la note de 20 lignes adressée la veille -. Je … Elle m’interrompt : ce n’est pas moi qu’il faut voir … Je pars aussi sec. Et je ne reviendrai jamais au Musée. [Bulle : Venez me voir à Paques ou à la Trinité]. Ce qui fut fait.

Les pn

Grâce à cette jeune femme — une de mes étudiantes — je sais maintenant ce que signifie être rejeté. Je venais de publier le numéro Racisme et xénophobie de la revue Impact. Les articles sur l’antisémitisme, parmi d’autres, m’avaient valu quelques amitiés de circonstance. Dont celle de… appelons-la Sarah. J’envisageais alors un nouveau numéro. Sarah souhaitait y contribuer. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises. A-t-elle évoqué ce projet avec trop d’enthousiasme auprès de ses parents ? Je l’ignore. Toujours est-il qu’un jour, une amie de sa famille m’a rendu visite. Elle m’a fait comprendre que les parents de Sarah redoutaient que notre relation professionnelle ne prenne de l’ampleur. Qu’elle évolue. Bien sûr, j’étais un goy. Comme j’étais un kafir, un mécréant, chez les musulmans. Mais ce qui m’a été dit ce jour-là… je ne m’en suis jamais vraiment remis. Après cette révélation, Sarah et moi nous sommes perdus de vue. Les mots étaient trop forts.

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